Tout d’abord, précisons que le coaching familial est une approche et non un titre professionnel. En fait, pour le moment, ce n’est pas un titre reconnu et par conséquent, non protégé. Ce qui veut dire que n’importe qui peut se lever un matin et s’autoproclamer « coach familial ». C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons établi des critères d’admissibilité à l’adhésion afin de s’assurer que nos membres aient les compétences cliniques nécessaires pour intervenir auprès des familles. À l’heure actuelle, nous octroyons le titre de « coach familial » à ceux qui nous aurons présenté une copie de leur certificat de formation en coaching familial ou 300 heures de formation en coaching en plus de leurs diplômes d’études collégiales et/ou universitaires en éducation. Tous les autres intervenants pourront s’afficher comme « intervenant à domicile » ou encore leur titre professionnel suivi de « à domicile ».

Pour le moment, il nous est difficile de répondre à cette question car les parents contactent directement les intervenants. Cependant, nous travaillons actuellement sur un nouveau système afin d’avoir accès à ces statistiques.

Tout dépend de combien vous avez besoin pour vivre! Accordez-vous quelques années afin de développer votre clientèle ainsi que d’apprivoiser l’ensemble des responsabilités d’un chef d’entreprise. Vous pourrez éventuellement vivre de votre entreprise en diversifiant vos services.

Le délai dépend aussi de votre clientèle cible. Si vous couvrez uniquement les enfants de 0 à 5 ans par exemple, votre bassin de clients potentiels sera plus petit qu’un intervenant qui couvre les enfants de 0 à 18 ans. Nous vous suggérons fortement de conserver votre emploi les premières années afin de réduire le stress au niveau financier.

J’ajouterais que la plupart des intervenants complètent leur offre de service en proposant aussi un service de soutien ou de stimulation dans les milieux de garde, des conférences et de la formation.

Avant de se lancer dans l’aventure, il est préférable de réduire nos attentes car concrètement les plages horaires pour intervenir dans les familles sont principalement le soir ou la fin de semaine. Donc, si vous voulez avoir du temps avec votre propre famille, vous devez considérer que le nombre d’heures facturables est limité.

C’est votre entreprise alors vous pouvez adopter le tarif de votre choix! En moyenne, les tarifs sont de 75$ à 95$ de l’heure. Je ne vous conseille pas de facturer moins de 70$ de l’heure. Assumer son tarif fait partie des défis pour la plupart de ceux qui partent ce service. Certains pensent qu’en offrant leurs services moins cher ils auront plus de clients. Toutefois, le contraire risque de se produire car vos clients potentiels pourraient percevoir que vous n’êtes pas compétent et que vous ne valez pas cher. Alors, vous devez considérer l’ensemble de votre bagage clinique accumulé à travers les années pour le choix de vos tarifs.

Je vous invite à tester différentes façons de procéder au niveau des tarifs afin de trouver l’option qui vous correspond le mieux. Rien ne vous oblige à utiliser la formule du taux horaire. Rappelez-vous, c’est VOTRE entreprise! Pour ma part, j’ai commencé en utilisant le taux horaire mais je me retrouvais souvent dans la situation où je devais prévenir de frais supplémentaires au moment même où la mère était au bord des larmes! Je n’étais vraiment pas bien avec cela. J’ai donc décidé d’adopter une autre façon de faire c’est-à-dire facturer à la rencontre et imposer 3 rencontres au début. Mon tarif était donc de 600$ pour 3 rencontres d’une durée maximale de 2 heures chacune.

Les parents signaient une entente au début de la première rencontre. Parfois, les rencontres étaient un peu plus longues et d’autres fois plus courtes. Cette façon de faire me permettait aussi de mieux prévoir mes revenus car je savais combien 1 client et 1 rencontre me rapportait. De plus, le fait que les parents signaient pour 3 rencontres les engageaient à me revoir au moins une deuxième fois. Ainsi, plutôt que de simplement ne plus rappeler en répandant autour d’eux que ça ne fonctionne pas, j’avais l’opportunité de réajuster ou clarifier certaines choses lors de la deuxième rencontre.

C’est préférable. Voici quelques liens qui pourront vous guider mais vous pouvez aussi vérifier auprès de vos assurances personnelles.

http://www.ordrepsed.qc.ca/fr/grand-public/code-de-deontologie-et-reglements/

http://aeesq.ca/pratique-privee/

https://www.ritma.ca/medias/doc/gestion_contenu/massotherapie/Erreurs-et-Omissions-Formulaire-40.pdf

Tout d’abord, faisons la différence entre l’enregistrement et l’incorporation. Sans entrer dans tous les détails légaux, l’incorporation est une entité indépendante de vous. Ce qui veut dire que vous devez faire un rapport d’impôts indépendant du vôtre. Dans le cas contraire, tous vos revenus et dépenses sont ajoutés à vos impôts personnels. Si vous n’avez pas de nom d’entreprise, vous n’êtes pas dans l’obligation de vous enregistrer.

Toutefois, si vous désirez vous ouvrir un compte bancaire affaires vous devrez présenter votre NEQ (Numéro d’entreprise du Québec). Pour s’enregistrer, vous pouvez le faire en ligne au registraire des entreprises du Québec. Il y a des frais annuels très abordables.

Pour conclure, l’incorporation à court terme n’est pas nécessaire. Un comptable m’a déjà dit qu’il n’était pas nécessaire de s’incorporer tant qu’on ne fait pas un chiffre d’affaires de 100 000$. Vous vous épargnez donc des frais supplémentaires. 😉

http://www.registreentreprises.gouv.qc.ca/fr/demarrer/immatriculer/

Vous êtes dans l’obligation de vous inscrire aux taxes si votre chiffre d’affaires annuel est de 30 000$ ou plus. Dans le cas contraire, c’est un choix personnel. Personnellement, je pense que ça dépend qui est notre clientèle cible afin d’évaluer la perception de votre entreprise ce sur point. C’est-à-dire que si votre clientèle est composée de particuliers (parents), que vous chargiez ou non des taxes, la perception de votre entreprise n’est pas altérée.

Toutefois, si la majorité de votre clientèle est corporative, elle sait donc que « pas de taxes » égal « chiffre d’affaires annuel sous les 30 000$ ». Elle peut donc vous percevoir comme une petite entreprise avec peu de succès étant donné le chiffre d’affaires. Pour ma part, quand j’ai mis en ligne mon site web, je voulais que mes commanditaires potentiels pensent que je faisais plus de 30 000$ afin qu’ils aient davantage confiance en la marque.

Ceci étant dit, ce n’est pas parce que vous visez une clientèle corporative que l’inscription aux taxes est une priorité dès le début selon moi. Il faut noter que s’inscrire aux taxes impliquent aussi d’apprendre à faire des rapports de taxes. Il y a déjà beaucoup de choses à apprendre au début. Vous pouvez attendre un peu! 😉

* Quand vous ferez le saut, on vous demandera si vous désirez faire vos rapports mensuellement, trimestriel ou annuel. Je vous recommande trimestriel. Mensuellement, ça revient vite et annuellement ça fait beaucoup d’argent à donner en janvier de chaque année! 😉

** Certains services ne sont pas taxables tel que les psychologues ou travailleurs sociaux. Leurs consultations ne sont pas taxables mais les autres services ou produits comme par exemple un outil pédagogique, est taxable.

N’hésitez pas à contacter le gouvernement et/ou un comptable pour vérifier

http://www.revenuquebec.ca/fr/entreprises/taxes/tpstvhtvq/inscription/default.aspx

Parfois! Mais pas automatiquement. Il est préférable d’inviter le parent à vérifier auprès de ses assurances collectives directement. Les reçus de naturothérapie ne sont pas toujours admissibles.

Tout dépend de votre titre professionnel mais ça n’a pas de lien avec votre adhésion. Si vous avez un ordre professionnel, vous pouvez donner des reçus. Dans le cas contraire, vous pouvez faire une demande d’adhésion dans une association de naturopathe afin de pouvoir en donner. Toutefois, votre demande n’est pas automatiquement acceptée, une évaluation est nécessaire.

RITMA

ANQ

Oui il est possible d’obtenir du soutien par le biais de subventions. Certaines peuvent payer une partie de vos formations, de votre coaching d’affaires et parfois même vous payer pour vous donner le temps de démarrer votre entreprise (STA). Mais rien n’est automatique. Certaines règles et critères sont à considérer. Veuillez entrer en contact avec votre centre local d’emploi (CLE) ou centre local de développement (CLD) de votre région afin de vous informer sur vos différentes options.